Team Rocket contre les Copsemons!

Lundi 18 Août 2042
Préparation en vue du voyage à Sacramento, la journée commencée sur les chapeaux de roues, se continue tranquillement, les Cops s’entraînent et se préparent au Central, chez eux,… quartier libre.
Derek Morgan les rejoint, son stage vient de se terminer, on le sent plus apte à se bouger, trois semaines de sport intensif 5j/7, ça remotive.

Chacun prépare ses bagages et fait ses demandes de matériels, étonnamment, pour une fois, la majorité des demandes sont acceptées à deux, trois exceptions près.

15h30, départ du Central, direction LAX
Décollage direction Sacramento, le voyage est mis à profit pour la découverte de la zone de l’inauguration, carrefour J Street et 29th : photos aériennes, plans, vues en 3D,… chacun a son Pad avec toutes les informations nécessaires. Aucun élément ne filtre cependant sur le bâtiment concerné.

Passage au SPD Central pour une rapide présentation, un policier du SPD, un hispanique, Ramirez Iglesiez leur sert d'agent de liaison et de guide.

Quartiers libres, les Cops vont inspecter la zone de l’inauguration pour demander les verrouillages d’accès qui leur semblent nécessaires, vérifier l’estrade, les terrasses environnantes, … Mais l’accès au bâtiment leur est toujours interdit par des membres des services secrets postés devant une toile blanche frappée du drapeau californien, tendue tout autour.
Bob s’occupe tout particulièrement des terrasses et cherche le poste de surveillance le plus approprié pour le rôle qui lui est attribué: sniper, le toit de l’immeuble de 8 étages qui domine la zone lui semble tout désigné. Une fois en haut, la vue lui confirme son intuition.

Direction l’hôtel réservé pour les services présidentiels.
La nuit se passe bien, rendez vous avec le président à 8h30 au central.

Mardi 19 Août 2042
Départ vers 10h, le président arrive à 10h30 sur zone.
Bob est sur l’immeuble, les quatre autres Cops (Sam, Thaï, Morgan et Carlin) sont chacun à un angle de l’estrade, Ramirez est juste dessous, posté pour empêcher toute personne de monter.

Le discours commence, Firmani semble être dans ses grands jours :

« Mes chers concitoyens, vous me connaissez tous : je ne suis pas de ceux à reculer devant les difficultés.
J’ai entendu votre demande de calme et de sérénité, vous méritez, comme tout citoyen de Californie, une vie normale.
Il est reconnu que Sacramento est une ville attaquée de toutes parts par diverses catégories de malfaiteurs, des trafiquants de drogues à la sauvette pourrissant vos rues, aux mafias les mieux organisées noyautant les systèmes administratifs et politiques, même votre police !
Cette situation est intolérable !
En collaboration avec Edward Johnson, que vous avez élu pour rétablir le calme, et le Capitaine Sharks, le chef de la police, nous allons mettre en œuvre les moyens nécessaires pour résoudre cette situation inacceptable.
Ces moyens, contre lesquels je me suis levé en tant que chef de la police de LA quand ils présentaient des risques de dérive, ont été testés sous mon autorité et celle du Capitaine Skripnick et améliorés.
Seuls les idiots ne changent pas d’avis, j’ai donc revu mes positions en découvrant leur efficacité, surtout en liaison directe avec les autorités judiciaires.
Je vous propose donc de découvrir avec moi le projet Sacramento contre lequel se dressent déjà ceux qui le craignent : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, l’Organisation Centrale pour la Sécurité Publique de Sacramento ! »
Tombée de rideau, seul Bob est en position pour observer ce qui se cachait derrière la toile : un immense logo qu’il reconnaît tout de suite : l’ours californien, les deux pattes antérieures levées, la tête de côté, derrière l’écu ornée de bandes verticales et de 3 étoiles, entouré d’une couronne de lauriers et de la banderole « To protect and to serve » avec l’inscription « COPS Sacramento Police Department » en lettres dorées.

Du coin de l’œil, Carlin situé à l’angle avant droit de l’estrade aperçoit les barrières verrouillant la sortie de la Highway parallèle à la 29th, voler à plusieurs mètres de hauteur et un van noir descendre à une vitesse folle la bretelle de sortie. La portière latérale droite s’ouvre pendant que le van entame un dérapage sur la gauche.
Carlin a juste le temps de déplier sa valise de protection Kevlar devant Firmani quand un coup de feu retentit. Le Cops ressent immédiatement une douleur irradiante dans le dos, pendant un dixième de seconde son corps semble ne plus répondre, Morgan, Sam et Thaï l’épaulent lui et Firmani.

Bob, alerté par le bruit, aligne un des occupants grâce à son fusil à lunette infrarouge, la forme semble tomber sur celle d’à côté. Juste à ce moment là, la lentille IR sature. Ce genre de vision remonte à loin dans sa mémoire: tir de roquette!
Le projectile prend sa vitesse et passe 2m au dessus de l’estrade, le bruit déjà assourdissant de la course de la roquette est couvert par un immense retentissement en provenance du bâtiment. La roquette est détruite en vol par quatre lignes de balles traçantes.

Bob ajuste son tir, la silhouette rouge/jaune assise à la place du conducteur s’affale sur le levier de vitesse atteinte au niveau des reins.
Troisième tir, celui qui tient le lance roquette, la balle lui traverse l’épaule droite et la poitrine.
Quatrième tir, le tireur, qui tient encore son fusil mitrailleur s’écroule au moment où 60% des agents présents arrivent à 5m du van.

Carlin est directement amené à l’hôpital le plus proche pendant que Firmani est embarqué au Central.

En milieu d’après midi, Carlin est de retour au central, il devra encore passer à l’hôpital pour quelques soins, mais il va mieux même si la douleur est encore vive.
Ils rejoignent Iglesiez, rendent le matériel prêté et sont conviés en salle de réunion, où ils découvrent Dumbar, souriant, plutôt fier de son coup, en compagnie de Sharks, son homologue local et de Standford.
Firmani entre, « Encore merci ! Je vais m’y habituer à remercier des Cops, enfin, je l’espère ! …Vous avez toute notre confiance pour faire la liaison entre LA et Sacramento, le temps que les jeunes recrues soient aptes à se débrouiller seules. Bien sûr, votre enquête continue, je ne vous cache pas que les évènements de ce matin ont 99% de chances d’être liés à ceux de LA samedi. Vous avez carte blanche… Enfin dans les limites de la loi, je ne veux pas vous voir tomber dans les travers qui ont causé mon inimitié passée avec votre service… Vous ferez un rapport détaillé à Desmond -(Standford)- et à l’Attorney Général tous les deux, trois jours, ou aux moments clés. Vous avez son entière coopération pour cette affaire, ainsi que celle de son service -(Service Coordination de la CISA)-. Bonne journée, Mesdames et Messieurs.»
Il se dirige vers la porte, et prends quelque secondes pour aller voir Carlin : « Pas trop mal ? Voyez mon médecin personnel pour voir ce qu’il peut vous faire pour vous remettre sur pieds au plus vite… Nous avons besoin d’hommes et de femmes comme vous cinq, mais à 100% de vos capacités. Encore merci. »