Partir, c'est pourrir un pneu...

Mercredi 20 Août 2042, 17h30

Après quelques discussions et un rapport oral rapide à Dumbar, les tâches sont réparties. Thaï se charge de vérifier si quelques chose peut être trouvé sur l’arme qui a soit disant tué le professeur Jones. Carlin sera chargé de parler aux enquêteurs sur cette même affaire, tandis que Sam se chargera avec l’aide de Derek d’interroger Kamarovsky.
Ces projets sont remis à plus tard quand le médecin chargé des cellules médicalisées leur demande d’attendre que Carlin se soit remis de ce qu’il a subit dans la journée (deux balles, nez fracassé,…).

Après quelques moments d’hésitation, ils décident d’aller voir Torino directement sur son lieu de travail, prenant rendez vous en se faisant passer pour des investisseurs en immobilier en provenance de LA.
Thaï propose qu’elle commence son enquête (solo à prévoir avec Nath) tandis que les trois autres partent en direction de Davis.

Arrivés au siège de la BB&E, le trio, en tenues civiles, est reçu dans le bureau de David Torino et lui explique rapidement qui ils sont.
Pendant l’interrogatoire informel, ils lui posent quelques questions sur ses relations avec Vlakov, s’il connaît Kamarovsky,… Même si la plupart de ses réponses semblent tout à fait naturelles, Derek ressent chez le chargé d’affaires une certaine gêne lors des questions sur l’objet des rendez-vous avec Vlakov qui ‘selon lui, désirait acheter un pavillon dans un banlieue chic de Sacramento pour une somme de 250 000$ cash.

Dès que les questions deviennent plus oppressantes, Torino dégaine la carte de son avocat. La discussion devient de suite plus tendue.
Torino lance que sa gêne cachait en fait son dégoût pour Vlakov et qu’il n’avait aucune envie de le voir habiter à deux pas de chez lui.
Carlin se rappelle alors d’un élément du dossier, Torino habite Davis et non Sacramento…
Quand ils lui demandent des les accompagner pour voir cet appartement, il refuse, mais se retrouve vite menotté sur le bureau, Derek lui lisant ses droits. Il a, malgré tout, eu le temps de décrocher son combiné et d’appuyer sur une touche préenregistrée, les Cops entendent nettement après la lecture des droits « bien compris M. Torino ! ».

Généreusement, ils lui évitent le passage menotté devant ses collègues et l’accompagne en dehors du building, vers leur V666 Drifter.
Un rapide coup d’œil dans la rue permet aux Cops de détecter une voiture suspecte, deux hommes dans une berline noire.
Sam rentre rapidement, met le contact. Le temps que Doug fasse rentrer Torino à l’arrière droite et rentre lui-même à droite de Sam, Derek surveille la rue puis prend place en protection latérale du suspect.

Un appel au central répond rapidement à une question, l’immatriculation d’existe pas dans le registre. Derek enfile rapidement son gilet tandis que Carlin couvre Torino du sien et que Sam demande l’assistance d’une patrouille pour gérer l’éventuel problème.

Après quelques minutes, une fois sur l’IS80, la voiture les rattrape, le passager sort le bras, pointe son Colt Terminator vers le Drifter et fait feu. Une balle de 0.31 ricoche sur le longeron droit du coffre et va se perdre dans les champs longeant la highway.

Sam déploie tous ses talents de pilote pour les sortir de cette situation tandis que Doug et Derek sortent leur arme pour tenter de sortir leurs assaillant de cette situation. La balle de l’Afrikaneer de Derek est déviée de sa trajectoire en traversant le haut du capot et vient se loger dans les cotes flottantes du tireur tandis que le python de Carlin perce le bloc-moteur de la berline.

Le tireur, visiblement énervé d’avoir été touché et grimaçant de douleur, ré appuie sur la détente de son Terminator au moment où Sam entame un virage à droite, et explose le feu arrière gauche du 4x4. Tous deux surpris par la manœuvre, Derek et Doug tirent, le premier atteint le système de freinage alors qu’il pensait ajuster sur le conducteur, alors que le deuxième visant le tireur, touche à nouveau le capot et achève définitivement le moteur.
La berline fait une embardée à gauche en ralentissant.

Sam, par réflexe, serre le frein à main en passant la marche arrière, les pneus crissent. Les deux assaillants ont tout juste le temps de sortir de leur épave avant que le 4x4 ne la percute.
Les Cops entendent le tireur, qui n’a eu le temps que de se couvrir en se glissant sous l’angle du châssis, crier au moment où la roue arrière droite du Drifter lui écrase abdomen.

Sam dégaine son arme, sort du véhicule accompagnée de Derek et mettent en joue le conducteur, tandis que Doug se plaque contre la portière arrière droite en s’approchant de l’endroit où devrait se situer le tireur.
Surpris, il n’a pas le temps de s’écarter quand l’homme allongé au sol tire une rafale de trois balles dont une atteint le Cops au torse. La douleur vive fait monter le taux d’adrénaline de Carlin qui riposte. La jambe gauche: le choc hémorragique créé par la rupture de la fémorale s’ajoute à la blessure au torse et au choc à l’abdomen. Plus qu’un…

Le conducteur tire une rafale dont une balle atteint Derek mais est bloquée par son pare balle.
Simultanément, Sam et Derek, lèvent leurs armes et font feu, atteint respectivement au bras droit et à la tête, l’homme s’écroule.

Ils ont juste le temps de lancer un appel à assistance à la radio qu’un klaxon retentit, un poids lourd lancé à pleine vitesse s’approche. Derek, aidé par Sam, extrait Torino de la voiture en le tirant par le col, tandis que Carlin s’éloigne dans le sens opposé aussi vite que son corps lui permet.
Le poids lourd percute le coffre de la berline dans un crissement de pneus. Les deux remorques se couchent quand le tracteur monte sur la voiture. Devant les yeux hébétés des Cops, le chargement de canapés se déverse sur la highway.

L’ambulance est déjà en approche toute sirène hurlante quand la patrouille de police arrive sur les lieux. Doug est rapidement évacué vers l’hôpital de Davis.
Le véhicule de patrouille est réquisitionné par Sam et Derek. Les deux bleus, encore couverts de miettes de sandwich, se retrouvent à faire le planton sur les lieux pendant que Torino est mené au central.
Dans les yeux de l’homme d’affaires se lisent tellement de questions et de peur qu’il semble aux deux officiers que l’interrogatoire sera plus aisé que dans son bureau.