L'abus d'alcool est dangereux pour la liberté

Mardi 19 Août 2042 16h30

Sortis du débriefing, les héros tous neufs commencent à s’organiser.
Ils récupèrent les premières données : extraits de casiers judiciaires, rapports préliminaires d’autopsies,…
Premiers constats : deux des terroristes ont passé quelques jours en prison ensembles au Sacramento Correction Department 1515 S St, pour de courtes peines et tous deux présentent dans le sang une certaine dose de thiopental sodique modifiée, mais la modification apportée à la molécules est inconnue des services du labo. Le troisième est un ancien Seal.

Ils lancent donc certaines jeunes recrues (qui restent quand même des inspecteurs choisis pour entrer au Cops, comme eux, 6 mois plus tôt) de leur équipe sur les points qui ressortent du dossier :
-le lien en prison : quel point commun peuvent ils trouver entre Jeffery et Arkwright, le juge, l’officier qui les a arrêté,… ?
-la modification sur la molécule de thiopental sodique
Un des officiers, ayant fait deux ans de médecine, répond tout de suite à Carlin que le thiopental sodique est la molécule de base pour le Pentothal, le « sérum de vérité », une molécule capable d’influer sur le comportement de manière importante. Un échantillon est envoyé à LA au labo central du Central Cops pour examen.

Vers 19h30, quartier libres après une journée éprouvante. Thaï leur propose de leur payer un repas japonais, ce qui semble convenir à toute l’équipe.
Ils se rendent tous dans un restaurant, guidés par Ramirez, tout se passe pour le mieux. Le restaurant est fréquenté par plusieurs policiers, les serveuses et serveurs ainsi que le patron semblent même être des mais pour quelques uns d’entre eux, en tout cas une bonne adresse.

Une fois le repas terminé, Thaï, Sam et Carlin sortent et se dirigent vers leur voiture pendant que Morgan, Bob et Ramirez prennent deux minutes pour passer à un distributeur de billets au coin de la rue. Et là, surprise ! Un homme traverse la porte d’un bar, mais sans l’avoir ouverte au préalable, et s’étale sur le dos, à cheval sur la rue et le trottoir.
Avant qu’ils aient eu le temps de réagir, un deuxième homme sort en courant, une bouteille vide levée à la main, visiblement dans le but d’aller la casser sur le premier.

Sam sort de suite son arme et crie « Cops ! On s’arrête ! », Thaï tente un balayage, mais l’homme pare le coup avec la bouteille qui se brise et laisse au policier une estafilade au dessus du genou.
Carlin en profite, empoigne le bras droit de l’agresseur et l’envoie voler 2.5m plus loin contre la devanture du bar, le bruit de sa tête contre la vitrine en verre feuilleté assure qu’il ne se lèvera pas avant quelques minutes.

Celui qui était allongé sur la rue, se relève, sort un couteau et semble vouloir profiter de la faiblesse momentanée de son assaillant. Sam lui colle son arme sur la tempe et lui répétant de s’arrêter, ce qui semble sans effet.
Thaï, déjà en position, lui lance sa jambe droite derrière le genou gauche et lui fait reprendre sa position précédente sur le bitume.

Carlin sort alors son Anaconda, l’axe bien entre les deux yeux et répète l’ordre de Sam.
Les yeux alcoolisés montrent une certaine hésitation, puis d’un geste brusque, l’homme tente de planter son couteau dans le pied de Carlin, mais manque son coup. La lame heurte le bitume et se brise tandis que sa main glisse le long du reste de tranchant.

Sam le calme définitivement en lui assénant un crochet du droit magistral qui complète les quelques tuméfactions déjà présentes sur son visage.

Les trois Cops traînent les deux alcooliques dans le bar qui semble avoir été dévasté par un cyclone. Les clients sortent un à un de derrière les banquettes et les tables renversées, le patron ouvre doucement la porte de sa réserve et « ose » passer la tête dehors. Carlin le regarde en penchant la tête : « c’est bon, vous pouvez sortir… Vous avez un téléphone ? »

Une minute trente plus tard, une patrouille embarque les deux, Peter Jennings et David Roberts avec une liste de chefs d’accusation impressionnante, surtout pour une dispute commencée pour une histoire de verre servi plus tôt pour l’un que pour l’autre :
-trouble à l’ordre public
-coups et blessures
-vandalisme
-refus d’obtempérer
-résistance lors d’une arrestation
-possession d’arme
-coups et blessures aggravés sur officiers de police

Sacramento, petite ville calme et paisible…